DÉCOLLAGE ANNONCÉ DES DRONES L e marché des drones de loisir un peu plus de 3 000 emplois. Quant au C. A., bat de l’aile. Après l’engouement il était estimé à plus de 90 M€. Il atteindrait des débuts, la demande du grand les 650 M€ en 2025, assure Bpifrance, public pour ces appareils a chuté et entraîné soit « entre 25 % et 40 % du marché mondial, une baisse considérable des prix. Le français selon le développement de la réglementation Parrot en a fait les frais, tandis que son et des applications professionnelles ». Comment concurrent chinois DJI survole le secteur. Dans expliquer ce retard à l’allumage d’un secteur le B2B en revanche, on prévoyait un décollage aussi riche en promesses ? Pour que ces petits plus lent, avec une multiplication progressive aéronefs prennent massivement leur envol, des applications dans la sécurité, la logistique, le secteur a entamé sa consolidation. Il lui reste l’assurance, l’agriculture, le transport ou les à rectifier son orientation business, afin que travaux publics. Qu’il s’agisse de surveiller les constructeurs et opérateurs de drones des sites sensibles, d’inspecter des ouvrages se positionnent davantage sur la lucrative d’art, de jouer les géomètres ou d’aider exploitation des données, plutôt que sur Thierry Bienfait les agriculteurs, ces drones sont considérés leur seule capture. Avant que les spécialistes Rédacteur en chef adjoint plus prometteurs commercialement. de la data y déploient leurs ailes. tbienfait@edi-mag.fr Des centaines de startup se sont lancées sur ce créneau pour équiper ces mêmes drones professionnels d’électronique, de caméras, de capteurs et autres logiciels d’imagerie. L’an dernier, la filière comptait en France quelque 1 400 entreprises qui ont généré mars 2019 I numéro 86 I edi-mag.frI 77 EUQINORHC