DOSSIER CLIENT FINAL ENTRETIEN REVENDEUR “PARTENAIRE DE NOS FOURNISSEURS, BIENFAITEUR DE NOS CLIENTS” ARMAND KABRIT Comment se caractérise Envisagez-vous de recourir la clientèle de Stim Plus ? à la croissance externe ? DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DE STIM PLUSD’abord, on observe très peu Non. Notre particularité, c’est nous- de turnover chez nos clients. De fait, mêmes. Inutile de diluer notre ADN. nous grossissons vite et beaucoup. Cela dit, il faut pouvoir résister Une croissance insolente au service Ensuite cette croissance s’accompagne aux prédateurs. C’est pourquoi nous d’une clientèle diversifiée, mais aussi une de certifications et d’agréments. avons besoin de notre indépendance D’où une offre qui devient, petit financière. Elle se concrétise volonté civique sincère font de Stim Plus à petit, globale. Les grands comptes par exemple par notre capacité une exception. Armand Kabrit détaille ne s’y trompent pas : ils sont de plus d’autofinancement, et aussi par le en plus nombreux à externaliser chez réinvestissement de nos bénéfices. par le menu les ingrédients du succès. nous leur informatique. On gère en bon père de famille… Propos recueillis par Pierre-Antoine Merlin Par exemple ? Dans ces conditions, Deux des fameux Big Four ainsi que comment voyez-vous l’avenir ? deux acteurs du CAC 40, ont fait Nous voulons le prendre à bras- confiance à Stim Plus pour effectuer le-corps, intégrer les évolutions leur migration vers Windows 10. Tous techniques et commerciales, sont satisfaits. Cela montre au moins mais aussi le changement des usages une chose : il est possible à des petites et des métiers. Ainsi, je considère structures d’adresser favorablement que la notion de fournisseur et de les grands comptes. client ne veut plus dire grand-chose. Ce qui compte, maintenant, c’est Avec quelle dose de service ? le partenariat. On accompagne le client, Il y a deux ou trois ans, le service et les sachant qu’il répartit un budget annuel prestations immatérielles dans notre d’une façon ou d’une autre, ce qui peut aboutir à des solutions hétéroclites. Avec un invariant, le client n’a pas « Si le prospect cherche unebesoin de nous s’il veut un produit. Il a besoin de nous s’il cherche une solution, il a besoin de nous.solution. On réfléchit mieux à plusieurs que seul. On lui fournit en effet une S’il veut un produit, non. » vision globale du marché, du conseil, de la pédagogie. On l’aide dans sa recherche et développement. Dans certains cas, on prend en charge C. A. représentaient 12 %. Nous étions une recherche de produit. J’ai même conscients qu’il fallait augmenter ce fait venir des drones, voilà quelques ratio. Aujourd’hui, je suis en mesure années ! de confirmer que la BU Service représente 26 % de notre C.A. Vous parlez souvent de contribution On a gagné de très gros contrats. civique à l’économie du pays… Oui, nous voulons participer au Vos clients finaux traînent la renforcement de l’économie française. BIO EXPRESS réputation d’appartenir aux grands Car de ce point de vue, ni les marques, Élevé dans le Marais à Paris, alors que la boboïsation comptes. Est-ce toujours vrai ? qui se font concurrence entre elles, n’était pas sa caractéristique principale,ArmandKabrti Tout dépend où l’on met le curseur. ni les pouvoirs publics ne nous aident est titulaire d’un baccalauréat scientifique. Passionné Quand on raisonne en nombre vraiment. Nous, on travaille sur par les gens, la vie, la techno et le business, il travaille de salariés, on ne sait plus très bien un périmètre national, et on veut faire chez Top Info, où il s’occupe des consommables IT où est la limite entre la petite ETI, travailler cet écosystème avec des et audiovisuel. Après l’intégration par Computacenter la grosse PME, la TPE, etc. Ce qui gens qui sont tout à la fois à demeure, France, il ajoute à ses compétences celle de la gestion est sûr, c’est que nous cherchons et parfaitement agiles. Et cela, de process. Puis en 2013, il entre chez Stim Plus. à travailler également avec des alors même que beaucoup de nos entreprises de taille plus modeste. concurrents externalisent. Suite du dossier p.134 132 I edi-mag.frI numéro 86I mars 2019