Portrait Jean-Marc Guignier, fidèle à ses origines « Je dispose de beaucoup d’autonomie sur les ventes, le marketing et le support de l’offre Zyxel, mais aussi sur les services, les formations, le stock, les finances… » …continuer à profiter des montagnes et des milieux variés. Toujours prêt à prendre ses valises chez Sun Microsystems en phase d’implantation glaciers alpins en toile de fond tous les week- pour se déplacer chez les clients, il démarre en France. La nouvelle recrue s’épanouit dans ends. Marqué par son terroir d’origine et un sa carrière en 1985 en intégrant un petit éditeur cette multinationale en profitant de formations entourage très volontaire, Jean-Marc Guignier de logiciels de gestion adressant les PME et en Californie et en côtoyant des collègues en a retiré un goût prononcé pour le travail. les experts-comptabes. asé à Dijon, c’est ou des clients originaires des États-Unis, d’Asie, Le temps de comprendre qu’il ne fera pas carrière presque le bout du monde pour le jeune Guignier d’Australie et de toute l’Europe. « Je vis cette dans son univers d’origine, il entre dans la vie qui, embauché comme ingénieur commercial, expérience avec allégresse, en appliquant à la lettre active en étant surtout animé d’une insatiable n’a aucune connaissance en informatique. l’adage du patron del’époque, Scott McNealy : curiosité. « Dans ma famille, nous n’avions pas Ce qui changera quatre années plus tard, “Kick butt and have fun!” » (Bougez-vous les les moyens de partir en vacances. Donc j’étais lorsque se présente l’opportunité d’entrer fesses et éclatez-vous !) Ce plaisir de travailler … curieux de tous ces mondes qui m’étaient étrangers jusqu’à mon adolescence », sourit-il. Ce désir inassouvi d’élargir son horizon, de s’émanciper, de voir et de savoir, constituera un aiguillon pour sa carrière. Vivre ses rêves de découverte Il garde d’ailleurs intact le souvenir ému de sa première formation professionnelle aux États- Unis, pendant quinze jours à San Francisco, qu’il vit comme une grande aventure : « Un bonheur absolu, la découverte d’un pays fantasmé et de mégapoles aux antipodes de mon village d‘enfance. Un enrichissement culturel qui me donnera la chance de me sentir à l’aise dans des environnements aussi différents qu’un chalet d’altitude et un restaurant huppé à Manhattan, de me trouver autant dans mon élément dans une conversation avec des agriculteurs ou avec desindustriels, par exemple. » Sa maîtrise de gestion en poche, il veut continuer de donner vie à ses rêves d’ouverture à des 16 E.D.I N°82 | octobre 2018