CŒUR DE MÉTIER BLUESCREEN ’TT FI I LDLC années et le destin apparemment modeste de Bluescreen. « Un MSP n’a pas forcément besoin d’une équipe étoffée de collaborateurs pour adresser en place deux contrats chez un même un grand nombre de clients. Chaque client, auxquels s’ajoutera parfois un technicien peut gérer entre 2 500 et accord de financement sur le matériel 3 000 postes clients et serveurs, s’il viale service maison LDLC Pro Lease. possède les compétenceset les outils « Mais cela ne pose pas de problème appropriés », souligne Antoine Rampin, d’organisation, car notre offre a le mérite qui précise privilégier l’embauche d’être très simple et claire », souligne et la formation de techniciens sortant Antoine Rampin. En effet, alors que de l’école. Pour la gestion de parcs, beaucoup de MSP proposent des le fournisseur de services managés services à la carte dans lesquels installe des agents Datto sur tous le client puise telle ou telle brique avec les postes surveillés et en est satisfait. une facturation élastique, Bluescreen, « Rien que par le monitoring, nous gérons lui, commercialise trois packs en tout et résolvons jusqu’à cent tickets par jour. et pour tout. Deux d’entre eux sont Datto nous offre l’avantage immense dédiés aux postes clients : Cyan à 19 € de nous mener vers d’autres solutions par poste et par mois, et Saphir à 39 €. logicielles par le biais d’API ouvertes. Le premier comprend les briques Nous développons donc des scripts indispensables de sécurité (antivirus, qui automatisent un maximum de antimalware et protection de l’identité), « Les point de vente LDLC procédures, voilà unecondition sine garantit une intervention en quatre qua non pour un modèle MSP rentable. » heures, et une gestion du support par nous garantissent un temps À cela s’ajoutent une organisation ticket. Le pack Saphir réduit le délai de et une administration dématérialisées prise en charge à deux heures, propose d’intervention contractualisé qui, là aussi, fluidifient les process un monitoring des sauvegardes, et et libèrent du temps pour d’autres surtout, dédie un interlocuteur unique qui rassure les clients » tâches. avec support téléphonique. Le dernier pack, Cobalt, est destiné aux serveurs ANCRÉ SUR TOUT LE TERRITOIREet facturé 89 €/mois. « Nous apportonsAntoine Rampin, directeur associé de Bluescreen ET CLIENTÈLE FIDÈLISÉE ainsi le maximum de transparence à Bien qu’indépendant, Bluescreen nos clients et, en outre, tous ces contrats record qui résulte aussi de la très forte profite tout de même de liens naturels sont sans engagement. Et puisque le client implication de Bluescreen en matière avec sa maison mère, à commencer peut interrompre son contrat quand de sécurité. Comme tout MSP, l’entité par les boutiques franchisées. Tous il le veut, celanous oblige à être encore sait que la sécurité de ses clients les problèmes ne sont pas résolus plus rigoureux. » Après quelques mois dépend aussi de la sienne. « Nous à distance, et lors d’un déplacement d’existence, Bluescreen gère déjà plus sommes labellisés ExpertCyber en clientèle, le MSP s’appuie sur les de 500 postes et serveurs, et n’a perdu par l’Afnor, comme une soixantaine quelque 150 techniciens du réseau aucun client. « Le seul cas litigieux est lié d’entreprises en France seulement, LDLC. « Ces boutiques nous donnent à une entreprise qui a dû mettre en pause et notre expertise se retrouve dans des points de proximité sur le territoire, son activité en octobre 2020 à cause les produits que nous vendons », et nous garantissent un délai contractuel de la pandémie, mais son contrat repart insiste Antoine Rampin. Sophos, d’intervention qui rassure les clients. ce mois-ci. » Un taux d’attachement Vade (ex Vade Secure) ou encore Il arrive aussi que nos visites débouchent Webroot (racheté en 2019 par sur de nouveaux projets pour LDLC : OpenText) figurent en première page nous voici vraiment au cœur d’une LE PARADOXE D’UN ÉCRAN JAMAIS BLEU du catalogue de Bluescreen qui relation gagnant gagnant. » Bluescreen L’origine du nom Bluescreen rappelle des souvenirs s’appuie sur le spécialiste BeMSP, profite aussi des infrastructures IT blue pour leur distribution. « J’attache aussi de LDLC, son site web – lui aussi screen of death, fameux écran bleu qui apparaît aux yeux beaucoup d’importance à la veille indépendant de l’enseigne – y est dépités de l’utilisateur lorsque Windows plante à la suite technologique. Le marché du MSP évolue hébergé, et les clients du MSP d’une erreur sstme critique. Présent depuis la v de rapidement, et il ne faut pas hésiter profitent des éléments de sécurité Windows, cet àplat eiste touours sur la v1, aprs une à chercher de nouveaux outils ; c’est que la marque a mis en place. évolution comme celle du code qui relie au support d’ailleurs un domaine dans lequel BeMSP Toutefois, les deux entités doivent technique. otons que sur la premire version de nous aide aussibeaucoup. » Sans faire éviter d’entrer en concurrence sur Windows 11 (lire p.14), l’écran bleu est passé au noir. de bruit et à son rythme, Bluescreen certains points. Ainsi, Bluescreen ne luescreen a évidemment choisi ce nom de faon grandit dans son cocon LDLC, et commercialise pas de licence Microsoft ironique, l’objectif étant pour le MSP que la couleur chère profitera sans doute de la vague 365 car l’offre figure au catalogue de à oethe ne se fige pas sur les écrans de ses clients. de croissance continue des services LDLC. Cela aboutit parfois par la mise managés en France. septembre 2021 I numéro 110 I edi-mag.frI 59