PRATIQUE VOIR & SAVOIR LIVRE LABEL Premier outil de certification RGPD Prospective numérique Selon un rapport de la société Netwrix, à un autre, aux dispositions du RGPD plus de 75 % des entreprises françaises (Règlement général sur la protection contreviennent encore, à un titre ou des données). Or, celui-ci est entré Il est rare qu’un grand patron en vigueur voilà déjà plusieurs années. en exercice prenne le temps D’où l’importance, pour les bons d’écrire, et de publier, un ouvrage élèves, de se prévaloir du Label cherchant à dessiner les contours Engagement RGPD. Conçu par d’une économie et d’une société l’Agence RGDP, avec le concours que nous ne verrons peut-être pas. de l’organisme Apave Certification, C’est pourtant la mission que ce label – premier du genre – s’assigne, moins téméraire valorisera les efforts consentis qu’audacieux, Nicolas Petrovic, qui dans le processus de sécurisation préside aux destinés de Siemens des données personnelles. Une en France et en Belgique. Sa thèse : initiative citoyenne, comme on dit la pandémie qui s’achève (?) avec une emphase fautive quand a démontré l’impérieuse nécessité il s’agit simplement de civique. de disposer d’outils de production industriels. On ne peut se permettre de dépendre des uns et des autres. Nous allons donc entrer, et c’est ÉCONOMIE heureux, dans un écosystème post-numérique. Il est et sera porté Le WiFi aussi fort que le vaccin par l’urgence, et se révèlera riche d’innovations en puissance. Au L’état sanitaire des de la Wi-Fi Alliance, représentés par cet fond, et c’est ce que croit l’auteur, Français dépend il appert qu’un facteur outil sont énormes : si la révolution de l’informatique, beaucoup du vaccin, de résilience essentiel 3 300 Mds $ par an des réseaux et des télécoms s’est c’est une évidence. consiste en la dans le monde, dont magnifiée, et comme incarnée Mais celui-là est présence discrète, plus de 62 Mds $ dans l’omniprésence d’Internet, inséparable de la et efficace, du WiFi. enregistrés en France. elle a laissé de côté le champ santé sociale et Chacun le vérifie dans La banalité comme entier de l’industrie. Le secteur économique de nos la vie personnelle booster économique, manufacturier, qui fit autrefois compatriotes. Or, et professionnelle. voilà qui n’est pas les très belles heures de la vieille selon une enquête De fait, les chiffres banal. Europe, est en friche. Cette jachère interroge. À nous autres et à nos successeurs le soin de la défricher et de la déchiffrer. CLASSEMENT HAPPY AT WORK La Société post-digitale, par Nicolas Petrovic. Éditions Débats publics, Les ESN bien placées 154 p. Environ 18 €. Année après année, les entreprises françaises de l’IT font bonne figure dans le fameux classement Happy At Work, qui classe et répertorie les organisations, non pas en fonction de leurs résultats ni de leur C.A., mais sous le seul angle du seul plaisir éprouvé à venir au (télé)travail. Force est de constater que, une fois de plus, les ESN françaises ont le vent en poupe. Pour prendre quelques exemples, Maltem culmine sur le podium, toutes catégories sur la méthodologie et la scientificité de ce type confondues ; Alteca quatrième, bondit en un an de classement. Une chose est sûre : même de sept places ; Micropole neuvième, et Smile, discutable à la marge, ce palmarès signale spécialiste du service, en particulier dans chez les ESN œuvrant sur le territoire national le domaine de l’open source, onzième. une vraie vitalité. Les occasions de se réjouir Certes, les esprits chagrins s’interrogeront sont-elles si nombreuses ? septembre 2021 I numéro 110 I edi-mag.frI 191