PORTRAIT OLIIE OI, VMWARE FRANCE dequelque 100000 machines virtuelles pour le compte de Banco Santander prévu sur cinq années, a être réalisé en... deux ans.» Ses interlocuteurs sont autant les Chief Information Officers deces groupes que lesresponsables des grands clouds publics avec lesquels VMware passe accord suraccord, au gré d’une diversification qui ne s’arrête plus. Après quatre ans àcette fonction stratégique, il prend finalement la direction de la filiale française de VMware. Une nomination qui s’effectue dans le contexte compliqué de la pandémie, et qui nécessite un effort particulier sur leplan humain. «Lesoutils numériques nous permettent d’opérer de façon remarquable, certes, mais on constate «Certes, grâce aux outils numériques, une saturation digitale qui nous incite àrenouer le contact. Nous avons rouvert nousopérons de façon remarquable, les bureaux fin juin, et petit à petit, lajauge augmente pour, sans doute, mais on constate une saturation digitale revenir à 100 % des effectifs présents d’ici à la fin d’année. Cela fait partie qui nous incite àrenouer le contact » demon job de créer une véritable entité VMware, par exemple, en intégrant les équipes de Pivotal qui n’avaient jamais …Samsung. Dans le B2B, les ventes delasociété, et prend, en 2017, pu venir dans nos locaux depuis qu’ils décident et le marketing exécute, dans laresponsabilité des comptes globaux font partie du groupe.» Il dresse le leB2C c’est le contraire», résume-t-il. de l’éditeur, ce qui correspond même constat sur les partenaires Enrichissante et frustrante à la fois, àquatorze groupes internationaux pourlesquels il a fallu gérer beaucoup l’expérience Samsung dure deux ans, dont Airbus ou la Société Générale. de situations à distance, ce qui est et Olivier voit deux propositions s’offrir «Avec cette catégorie d’entreprises, encore plus complexe dans le cadre à lui,fin 2014 : la direction française nousne sommes plus dans une logique degrands projets de transformation deCitrix ou lamise en place avec prise de relation entre le fournisseur et son qui concernent parfois plusieurs en charge d’une business unit réseau client, mais dans la coconstruction partenaires. «Mais le challenge principal etsécurité de VMware pour l’Europe devastes projets detransformation auquel je fais face, comme beaucoup de du sud, le Moyen-Orient et l’Afrique. numérique qui obligent à agir vite. dirigeants, c’est le déficit de compétences. Larapidité d’action constitue justement La bataille des talents est plus féroce ENTRÉE DANS LE VIRTUEL l’une des grandes forces des solutions quejamais, et nous mettons en place «Mon hésitation est profonde ; je dois VMware et de seséquipes d’ingénierie. desplans de formation pour nous- consulter une dizaine de DSI qui me Par exemple, unprojet de migration mêmes, et pour nos partenaires.» conseillent tous de choisir VMware, prédisant, à juste titre, sa forte croissance.» Il y retrouvera aussi unenvironnement technologique J’AIME… aucœur duquel il se sait à l’aise. Àcette période, VMware est encore VOYAGES aintLunaire, une entreprise quasi monoproduit enretagne nord, l’Italie avecvSphere, mais entame sa etl’Espagne. diversification avec la solution NSX destinée à virtualiser desréseaux. SPORTS Tennis classé 1, «Sous la houlette de PatGelsinger, ogging, golf. Le rugb, mais ilsdécident de bâtir sur les réseaux désormais en spectateur. lamême logique que celle suivie surlesserveurs pour finalement, LITTÉRATURE Les Lagarde enyintégrant aussi le stockage, ichard, je m’endors souvent bâtiruneinfrastructure au service avant d’en avoir lu une page. del’application.» Il évolue au sein 24 Iedi-mag.frI numéro 111Ioctobre 2021