actualités channel test plus de marge aide à la vente Chronique L’impression3D dans la 4D Toujours plus grand : c’est le principe que suivent les constructeurs d’imprimantes 3D. Lesquels ont surtout en ligne de mire les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. À l’inverse, les fabricants semblent ne plus croire à l’engouement des particuliers pour les petites imprimantes. On n’investit plus dans ce qui n’était, en définitive, qu’un phénomène de mode. Les marques qui se sont engouffrées sur ce marché n’y ont pas remporté le jackpot. Cap est donc mis sur l’évolution en cours dans l’industrie, qui laisse toutes ses chances à l’impression 3D destinée à la production de pièces de grandes dimensions. Automatisation, économie de matériaux, simplification du processus de production, etc. suscitent suffisamment d’espoirs pour que de grands noms comme HP ou Mimaki s’en soient emparés. Tandis que la maturation prend du temps, la technologie accélère et transforme l’impression 3D. Les matériaux sont l’un des points clés du développement de cette technologie. Selon l’institut A.T. Kearney, ce marché a atteint en 2017 la valeur de 1,13 Md $. Par leurs propriétés et la possibilité de les combiner, ces matériaux pourraient « tripler la valeur marchande des produits de fabrication additive, à plus de 26 Mds $ d’ici à 2021 », estime le cabinet d’études. Certains prototypes utilisent déjà Thierry Bienfait des matériaux intelligents, sensibles aux stimuli tels que l’électricité, la température ou la lumière, rédacteur en chef adjoint et capables de changer de forme ou de propriétés fonctionnelles. Ils élargiront considérablement tbienfait@edi-mag.fr les champs d’application en ouvrant ainsi la voie à l’impression 4D. novembre 2018 | E.D.I N°83 143