cœur de métier 100avis d’experts 104nouveautech 98var & esn Chronique Paradoxes français En cette fin d’année, difficile de s’y retrouver dans le magma des indicateurs, même avec un outil de big data et d’analytique perfectionné. Qu’on en juge. Les défaillances d’entreprises s’accélèrent, mais les créations augmentent. Le chômage repart à la hausse, quand les recruteurs ont du mal à trouver preneur, y compris et surtout dans les métiers de l’économie numérique. Quant au tableau d’ensemble, il reste désespérément brouillé. La startup nation, incarnée par le président Macron, la Station F et Viva Technology, c’est bien la même qui vient de crever le plafond des prélèvements obligatoires ! Entre les impressionnantes levées de fonds et l’enkystement chronique des énergies, c’est à n’y rien comprendre. Peut-on vraiment être en marche vers l’immobilisme ? En réalité, pour ces acteurs privilégiés de la chaîne de valeur que sont les VAR, les intégrateurs et les ESN, une seule chose doit compter. C’est la perspective. Sa traduction se lit dans les chiffres. Syntec Numérique voit le rythme de croissance osciller confortablement entre 4 % et 5 %, soit trois fois plus vite que l’économie nationale. Dans le Top 250 des éditeurs de logiciels français, réalisé par EY et Syntec Numérique, elle atteint 12 %. Ce n’est pas de la magie noire : les sujets à embrasser sont tous porteurs de croissance et d’emplois. Pierre-Antoine Merlin C’est le cas de l’intelligence artificielle qui puise une partie de ses origines dans la recherche française rédacteur en chef adjoint et européenne. S’y ajoute l’exigence technique et légale du RGPD, les promesses du multicloud, pamerlin@edi-mag.fr l’enjeu de la formation, et bien d’autres motifs d’espérance. L’optimisme viendra du numérique. décembre 2018 - janvier 2019 | E.D.I N°84 97