« Recruter pour améliorer encore le service de proximité »

Grossiste à valeur ajoutée dans le domaine des consommables, Copymix s’est fait une belle réputation. Avec les écrans tactiles interactifs et autres produits innovants, la société attaque de nouveaux axes de croissance. David Gourbeix détaille une stratégie ambitieuse.

L’activité de grossiste repose beaucoup sur la logistique. Comment êtes-vous organisé ?

Nous disposons d’un entrepôt de 3 000 mètres carrés, qui comprend une zone de réception capable d’accueillir 150 palettes et des emplacements conçus pour être gérés en mode dynamique. Nous avons maintenant  un second entrepôt, plus petit, pour effectuer en particulier du stockage d’écrans. L’ensemble de ces équipements contribue à rendre notre activité plus complète et plus agile.

Comment se présente votre structure partenariale ?

Grâce à environ 1 200 revendeurs actifs,  très impliqués dans la relation avec Copymix,  la totalité du territoire national est  ouverte, tant en métropole qu’en outre-mer. Nous avons également développé une activité en Afrique francophone. Par ailleurs,
nous avons un partenaire en Allemagne, en l’occurrence la société KMP, que nous accompagnons dans sa phase de transition.

Justement, comment aborder la stratégie post-Covid ?

Les gens impriment de moins en moins, que ce soit chez eux ou au bureau. Durant la pandémie, les confinements et le recours au télétravail ont encore accentué cette tendance. Et il faut ajouter la facture électronique, bientôt obligatoire !  Dans les entreprises, on voit disparaître les tableaux blancs, les PowerPoint… Désormais utilisée sur tous types de supports, même en mobilité, la visioconférence domine. Résultat, les volumes de ventes d’écrans tactiles interactifs sont en forte expansion. C’est vrai pour nous comme pour tous les acteurs du marché.

« Nous travaillons avec un large panel d’éditeurs dont les solutions répondent à un besoin »

Mais alors, comment se distinguer de la concurrence ?

Certains grossistes se limitent à la logistique. Ce n’est pas notre cas. L’avantage concurrentiel tient à deux éléments : d’abord, en proposant du support, de la formation, du conseil en amont et du suivi. Ensuite, Copymix travaille avec un large panel d’éditeurs, triés sur le volet et qui présentent des solutions correspondant à chaque fois à un besoin bien identifié.

Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ?

Embaucher des collaborateurs dans différents domaines, dans le but d’améliorer le service rendu en termes de proximité. Les gens demandent le contact physique. Autre projet, qui est déjà une réalité : nous recherchons en permanence de nouveaux produits innovants. Pour cela, on se livre à une veille technologique constante, par le biais des salons spécialisés mais aussi par tous les moyens possibles – les voyages, par exemple. Et quand on ne trouve pas de projet innovant  (car cela arrive), on est capable d’en créer un !

Un mot plus personnel pour terminer : qu’est-ce qui vous a convaincu de rejoindre Copymix ?

J’avais déjà acquis une expérience diversifiée dans plusieurs groupes. Mais la raison qui m’a vraiment décidé, c’est la petite taille de l’entreprise. On peut proposer, prendre des initiatives. On n’est pas gagné par la « réunionite » aiguë ou le reporting incessant. Dans les grands groupes, on est souvent cantonné dans une case. Chez Copymix, rien de tel : même la personne de l’accueil est capable de décrire ce qu’est un écran tactile interactif ! Dès mon arrivée, j’ai eu carte blanche. Moins de contrôle, plus de liberté, plus de confiance, avec un sens réel du client. En plus de la confiance que m’ont accordée François Gros et Christian Malaurie, les deux fondateurs, j’ai trouvé ici une équipe soudée, pour qui le mot « service » a encore un sens.