“Notre cloud, c’est le cloud de nos partenaires” – Charles Henry Leader transformation, Solutions & Cloud Services, HPE France

Revigoré et comme porté par une dynamique nouvelle, HPE est en phase avec l’union étroite du cloud hybride et de l’infrastructure. Quels en sont les effets bénéfiques pour le channel ?

Comment évaluer la conjoncture dans votre secteur ?

Elle se nourrit de paramètres paradoxaux, mais qui aboutissent à une situation plutôt positive pour HPE. Certes, les problèmes logistiques et industriels se traduisent par la pénurie de composants électroniques, en particulier. Pour autant, nous avons réalisé une excellente année. Cette performance se lit dans les chiffres. C’est aussi le cas en France : les partenaires se portent bien ! Voilà qui porte une signification d’autant plus grande que c’est dans notre ADN : environ 75 % de l’activité passe par la vente indirecte. Tout cela draine une forte croissance et contribue à résoudre la tension que nous avons observée tout au long de 2022, entre l’offre et la demande.

Quelle est la structure partenariale du territoire national ?

Elle est pyramidale. En haut se situent ceux que l’on appelle les partenaires « métaux », en commençant par les Platinium et les Gold. La qualification de ces acteurs est obtenue de manière rigoureuse. Ensuite, on trouve toutes sortes d’intermédiaires à valeur ajoutée, parmi lesquels figurent les partenaires de proximité. Ce soin apporté à la pyramide, garantit un maillage optimal du territoire.

Au total, on compte 3 600 partenaires auxquels il faut ajouter cinq grossistes. De plus, nous allons lancer un nouveau programme à la fin de cette année, de manière à reconnaître et à gratifier davantage la valeur services de nos revendeurs. Voilà un point très important de notre proposition technique et commerciale. Car notre cloud, c’est le cloud de nos partenaires.

Avec une prise en compte des enjeux environnementaux ?

Bien évidemment. Nous sommes très impliqués dans la RSE, et notamment dans le domaine de la durabilité et de l’optimisation des ressources. D’une façon générale, HPE manifeste une grande attention aux aspects humains. Nous avons été distingués par le Corporate Human Rights Benchmark, qui examine notamment les conditions de travail, et nous faisons partie des Great Places to Work.

Et le cloud souverain ?

Il existe bien des définitions pour qualifier ce concept. Mais, même si nous sommes une société d’origine américaine, nous nous plaçons au cœur du cloud souverain grâce à nos partenaires, qui respectent et mettent en œuvre l’ensemble des normes y afférant.

Quels sont vos projets et développements à venir ?

Il existe un axe fort autour de la data. C’est le nerf de la guerre pour les clients. Un autre axe concerne le cloud everywhere, car nous sommes une société de l’edge-to-cloud dotée d’une approche d’informatique à la demande et de tarification à l’usage. L’adaptation à ces mutations passe notamment par notre plate-force Greenlake. Enfin, troisième axe, nous disposons d’un portfolio à 360 degrés. C’est essentiel pour assurer notre dynamique car nous nous situons dans un monde multicloud et multiplate-forme.

Dans cet univers fondé sur la connectivité et l’ubiquité, HPE est à la fois ouvert, agnostique et holistique. Il s’intéresse aux projets dans leur globalité. Ainsi, la complétude de notre offre permet de fournir aux partenaires et aux clients toutes les possibilités, et toutes les réponses. Prise dans son ensemble, une telle démarche s’avère pertinente. Si l’on devait résumer : la stratégie est là, elle embarque nos partenaires ; les résultats sont là aussi, et on tient nos promesses.