
Enreach dévoile ses innovations
Le 12 septembre, les partenaires francophones d’Enreach ont pu découvrir les nouveautés et les évolutions de la plate-forme Enreach Up. L’objectif pour l’éditeur est d’apporter de la valeur pour faire la différence dans un marché mature.
Oct 2024Par Benoît Huet
Bertrand Pourcelot, directeur général d’Enreach for Service Providers, a mis en avant la valeur ajoutée que prodiguent aux partenaires les solutions de la marque.
Un an après son événement mondial Enreach Collaborating for Growth, Enreach a réuni ses partenaires revendeurs francophones dans les locaux d’Oracle à Colombes (Hauts-de-Seine), partenaire technologique historique d’Enreach, pour sa journée « Cap vers de nouveaux horizons UCaaS ».
Pendant quatre heures, la cinquantaine de partenaires présents a pu écouter la direction stratégique produit que prend Enreach dans les communications unifiées, très orientée sur la valeur. Une valeur qui fait et fera la différence, selon Bertrand Pourcelot, directeur général d’Enreach for Service Providers, dans un marché mature et concurrentiel (voir encadré) où la téléphonie devient une commodité.
Pour ce faire, Enreach a dévoilé les nouveautés et innovations de sa plate-forme convergente, customizable by design et mobile first Enreach Up, déjà intégrées dans la version 1.5 et à venir dans la future version 2.0 d’ici à la fin de l’année. Au menu, rafraîchissement du portail de gestion de services de téléphonie myTelephony, intégration native avancée avec Teams, support et intégration de WhatsApp, portail unifié pour l’analyse des appels, nouveau SVI, création d’une marketplace, plus d’IA, sans oublier une meilleure expérience utilisateur.
À ce titre, Outman Haytoumi, directeur de l’offre Enreach Contact, a montré la simplicité pour créer en quelques clics, par exemple, un service de messagerie audio pour une réceptionniste. Pour ses partenaires, Enreach sort désormais en moyenne une release tous les six mois et propose un framework pour tester les mises à jour, sans oublier un portail dédié aux API.
De son côté, Jean-François Catz, responsable de l’innovation, a dévoilé les nouveautés de la plate-forme mobile Mobiis 2.0 sous iOS et Android. Là aussi, plus de simplicité, d’automatisation, d’intégration et d’IA à venir. Les équipes d’Enreach envisage également d’implémenter le Web RTC et d’enrichir entre autres l’historique des appels. Enreach s’appuie sur un écosystème de partenaires technologiques, comme Oracle, qui a présenté son offre SBC (Session Border Controller) et Ocom (Oracle Communications Operations Monitor) qui se connecte sur le SBC pour faire du monitoring sur le trafic. De même, Netaxis Solutions a présenté son offre SBCaaS hébergée dans le cloud OCI d’Oracle. Snom, Yealink, Epos et HP Poly ont montré les innovations de leurs dernières gammes de terminaux (téléphones IP et Dect).
Quant à CloudCTI, il facilite les intégrations CRM et ERP avec la plate-forme de communications unifiées Enreach Up. Parmi les partenaires présents, citons aussi le belge Tellink, qui vient de signer avec Enreach pour ajouter son offre de convergence fixe-mobile. Les clients de Tellink bénéficient désormais, entre autres, du routage intelligent des appels, de l’enregistrement des appels, des fonctions du centre de contact ou encore de l’intégration avec des applications tierces (collaboration, CRM/ERP…).
Un marché en croissance mais avec de nombreux acteurs
En s’appuyant sur les données marché du cabinet Cavell et du Club des dirigeants réseaux et télécoms, Bertrand Pourcelot, directeur général d’Enreach for Service Providers, a dressé un rapide état du marché des communications unifiées. Le marché européen est en croissance de 8,5 % avec deux pays moteurs, la France et l’Allemagne. Ces deux pays rattrapent plutôt leur retard sur les autres, notamment ceux du nord de l’Europe, en raison d’un parc géré par des opérateurs et équipementiers historiques. Ce marché mature est très concurrentiel. La pression sur les prix et les marges s’en ressent, d’où la nécessité de se différencier. La domination de Teams, aux alentours de 30 %, impose également aux éditeurs de s’intégrer nativement à Teams.