Pénurie de talents dans un marché IT florissant
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Paradoxe du monde du numérique, en France comme ailleurs, le secteur recrute mais le vivier de personnes compétentes est quasiment à sec.
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Évalué à 56,3 Mds € par Numeum en 2021, l'activité numérique en France souffre malheureusement d’un manque de talents qui s’aggrave. Et même si le syndicat des entreprises du numérique continue de voir les effectifs dans l’IT augmenter (538 262 personnes en 2020), il s'inquiète du nombre de places vacantes.
Le cœur du problème : les compétences. Selon une enquête Udacity-Ipsos réalisée en 2021 auprès de 6 000 personnes (dont un quart de cadres et salariés en France), près de 60 % des entreprises françaises n’arrivent pas à trouver des talents dotés des compétences recherchées. Les profils techniques sont particulièrement en tension.
Ces besoins pèsent directement sur l’activité des sociétés : 47 % des répondants français indiquent avoir pris du retard dans des projets faute de personnel compétent ou recourir à l’externalisation de certains emplois pour y parvenir. Une autre étude, d’Opinium Research, auprès de 800 PME dans le monde chiffre leur manque à gagner, dû à cette pénurie de pros de l’IT, à 12 jours de productivité et 100 K€ perdus par an.
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L’entreprise est aussi un terrain de formation
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L'écart se creuse aussi entre la perception des dirigeants face à l'efficacité de leurs programmes de formation et le ressenti des collaborateurs. En effet, 79 % des dirigeants voient ces acquisitions de connaissances comme efficaces, quand seuls 37 % des équipes se disent satisfaites par ces programmes, selon l’étude Udacity-Ipsos. « Cette mauvaise perception des collaborateurs indique aux entreprises l'importance de créer une stratégie d’évolution des talents », explique Pascal Dallioux, VP France & Southern Europe chez Udacity. Certaines entreprises investissent donc dans la formation initiale, comme Exclusive Networks ou Microsoft.
Enfin, rappelons que, parmi les élèves inscrits sur Parcoursup en 2021, 13 000 avaient choisi une spécialité Numérique et sciences informatiques, 7 000 étaient en Sciences de l’ingénieur et 150 000 en mathématiques. Dans le supérieur, France Stratégie et le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) recensaient, en 2015, 216 000 personnes se formant au numérique dans le public. Il faut donc englober dans ces constatations les futurs talents, « néanmoins, les besoins sont loin d’être couverts, et le développement de ces compétences doit vraiment devenir une cause nationale », alerte Dorothée Decrop, déléguée générale de Hexatrust (lire son interview plus bas).
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Trust élève son programme pour les revendeurs
Pour accélérer dans le B2B, Trust dématérialise au sein du portail Elevate son programme Partenaires éponyme. « Nous investissons dans nos partenariats avec des programmes de bonus attractifs et des plans d'affaires communs », précise Craig Hill, responsable B2B chez Trust. De plus, les adhérents auront toujours la primeur sur les derniers produits proposés par Trust. Des tarifs spéciaux peuvent être directement demandés lors de l’enregistrement des transactions sur la plate-forme. Les partenaires Gold, quant à eux, figurent dans le localisateur de partenaires du fabricant.
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Vast Data signe un accord avec Arrow pour sa distribution en Europe
Le VAD ajoute ainsi une 13ᵉ marque à son catalogue de solutions de stockage proposées à ses revendeurs en EMEA. Vast Data développe une plate-forme universelle et est présente en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse en Italie, en Espagne ainsi que dans les pays nordiques. Avec ce partenariat, l’éditeur entend renforcer cette présence dans la région.
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Brother facilite l’impression jet d’encre A3
La gamme Smart Série X de Brother est composée de quatre imprimantes jet d’encre jusqu’au format A3 : trois multifonctions 4 en 1 coûtant 369 €, 459 € ou 529 € HT ; et une monofonction proposée à 329 € HT. Ces périphériques impriment jusqu’à 6 000 pages en noir et blanc et 5 000 en couleurs à la vitesse de 22 pages/min. Le modèle premium embarque un triple bac papier de 250 feuilles, l'impression recto verso automatique, des connexions WiFi, WiFi Direct et NFC, ainsi qu’un port Ethernet.
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Shuttle augmente les performances de ses miniPC barebones fanless
Les barebones sans ventilateur de Shuttle sont une gamme phare du fabricant. Quatre nouveaux modèles embarquent des processeurs Intel, du Celeron au Core i7. Le boîtier de 39 mm d’épaisseur dispose, dans toutes ses variantes, d’un emplacement pour disque 2,5 pouces, d’un slot pour SSD NVMe et de deux autres pour intégrer jusqu’à 64 Go de mémoire vive. Deux clapets donnent accès à tous les lecteurs et emplacements. Côté tarifs, les modèles vont de 284 € HT à 747,20 € HT.
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Dorothée Decrop, Hexatrust
« La cyber doit être perçue comme un investissement »
Déléguée générale de l’association d’entreprises de la cyber depuis septembre 2021, Dorothée Decrop entend mettre l’accent sur l’acculturation de toutes les entreprises, ainsi que consolider l’organisation de Hexatrust pour la poursuite de son développement.
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Hexatrust a emménagé au Campus Cyber situé dans la tour Eria de la Défense, lors de son inauguration le 15 février 2022. Que va apporter cette implantation à l’association ?
Nous allons y développer l’un des rares espaces PME, puisque nous emmenons 16 entreprises au sein de ce campus. Tout l’enjeu pour Hexatrust sera de trouver sa place dans cet espace, y développer des synergies. Nous allons transmettre activement le savoir-faire de nos solutions made in France et Europe, développer un numérique souverain et surtout, sensibiliser les donneurs d’ordre privés ou publics aux enjeux de la cyber. Concrètement, Hexatrust compte 70 membres, nous espérons atteindre la centaine, et constituer une équipe de quatre personnes d’ici à la fin de l’année.
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Que constatez-vous dans l’usage des solutions cyber en entreprise ?
On y déplore un manque d’équipements de solutions cyber. En France, seulement 3 % des sociétés sont équipées. Pour prendre une image assez simple, il ne viendrait à l’idée de personne d’acheter une voiture sans airbags, sans freins, etc., pour laquelle ces éléments de sécurité sont perçus comme indispensables. Donc pour tout projet IT, il faut intégrer ces fonctionnalités de sécurité ou de protection dès la rédaction du cahier des charges, et dès la conception. Si vous n’arrivez pas à rassurer vos clients sur le fait que vous protégez leur vie privée, votre réputation peut en pâtir, voire mettre en péril votre existence in fine.
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Cette phase de sensibilisation est réalisée depuis plusieurs années par des entreprises et associations de la cyber. Le message est-il écouté, ou reste-t-il du travail à faire de ce côté-là ?
La profonde prise de conscience de ces vulnérabilités a été révélée par la mise en télétravail de toute la population en 2020, où la continuité d’activité a primé sur la sécurité. Néanmoins, les entreprises opèrent toujours avec des budgets contraints, et parfois la personne décisionnaire n’est pas experte de ces sujets, d’où des arbitrages. La cyber est souvent perçue comme un coût alors qu’il faudrait la considérer comme un investissement. C’est un levier de compétitivité. C’est aussi l’assurance d’être bien organisé, d'œuvrer selon des processus validés, de compter sur des équipes formées, etc.
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Laurent Nguyen, nouveau directeur channel de Rubrik France. Il devra ainsi développer l’écosystème de l’éditeur, tant du côté des VAR et MSP partenaires que des alliances technologiques. M. Nguyen devra notamment renforcer le lien avec NetApp.
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Scott Peterson rejoint Extreme Networks comme VP Global Channel Sales. Il a pour mission de développer la croissance du programme Channel international du fournisseur ainsi que la stratégie de mise sur le marché des partenaires.
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Matthias Nijs promu VP des ventes EMEA de Datadobi. Le poste a été créé pour lui permettre de gérer les équipes commerciales et la stratégie de partenariats de l’entreprise dans la région. M. Nijs assurait déjà la direction territoriale EMEA depuis 2016.
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Alain Mézard prend la tête de l’agence nantaise d’Eureka Solutions. Il devra faire en sorte de développer les parts de marché de l’éditeur de solutions de gestion dans l’ouest de la France. Il était directeur de projet chez l’éditeur depuis 2018.
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