Juniper Networks en quête des neoclouds
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Nouveau buzzword, les neoclouds désignent les fournisseurs spécialisés dans les GPU et l’IA en tant que service. Juniper Networks leur propose désormais des offres GPUaaS et AIaaS à travers sa plate-forme AI-Native Networking. L’objectif est d’accélérer le déploiement des systèmes et de simplifier les opérations en continu, tout en offrant une meilleure visibilité d’une structure GPU et une optimisation des performances réseau. « Pour répondre à la demande, les neoclouds, les fournisseurs de services traditionnels et autres services d’IA sur le cloud doivent agir rapidement et créer de la valeur. Notre solution a été spécialement conçue pour eux afin d’accélérer leur démarche visant à offrir des services uniques et attrayants avec les performances, la sécurité, l’automatisation et la flexibilité exigées par leurs clients », indique Praveen Jain, Senior Vice President et General Manager Data Center & AI chez Juniper Networks. Composée de commutateurs de la série QFX, de routeurs de la série PTX et de pare-feu de la série SRX, la solution met en œuvre des services d’IA mutualisés. Elle fournit également de l’entraînement et de l’inférence avec un modèle RAG (retrieval augmented generation).
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Proofpoint mise sur Azure
Proofpoint étend son partenariat avec Microsoft pour faire d’Azure sa plate-forme privilégiée de développement. L’éditeur va désormais bénéficier des capacités d’IA d’Azure et de son infrastructure cloud pour concevoir ses offres de protection des données contre des menaces alimentées par l’IA. L’an dernier, une majorité des violations de données signalées publiquement étaient dues à des compromissions centrées sur l’humain. Parmi celles-ci, les e-mails, la perte de données, les erreurs de transmission, les actions malveillantes internes et les erreurs de configuration représentaient 90 % des causes sous-jacentes. « En nous appuyant sur Microsoft Azure, nous fournissons une protection préventive avancée pour la couche la plus importante de l’écosystème de cybersécurité : l’humain. Nous équipons les organisations avec les capacités dont elles ont besoin pour réduire le risque humain à grande échelle et prospérer dans leur espace de travail numérique », indique Darren Lee, vice-président exécutif et directeur général du groupe « Protection contre les menaces » chez Proofpoint.
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Snom accompagne ses partenaires dans un tour de France
Le fabricant et spécialiste de la téléphonie IP participe à un tour de France avec certains de ses partenaires pour présenter de nouveaux produits dédiés aux secteurs de l’hôtellerie et de la santé. En complément de la présentation de ses offres traditionnelles, Snom veut mettre l’accent sur des solutions conçues pour certains métiers et usages. Ses distributeurs, ACTN, All Net France et Itancia, organisent différents événements dès la fin du mois de mars. Les participants pourront découvrir des produits tels que la gamme HD, dédiée à l’hôtellerie et au secteur de la santé, mais aussi le SP800, conçu pour les call centers, la famille DECT et d’autres terminaux de bureau plus traditionnels. « Ces initiatives permettent avec nos partenaires de rencontrer nos clients et prospects en région afin d’échanger avec eux sur leurs besoins et leur présenter des offres adaptées à leurs attentes », souligne Noémia Domingues, Channel Manager chez Snom France.
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L’Expertbook B5 d’Asus, léger et puissant
Optimisées par un NPU, les nouvelles versions de l’Expertbook B5, les modèles B5405 et B5605, sont équipées de processeurs Core Ultra série 2 et de cartes graphiques Arc. Ces portables sont crédités d’une puissance de calcul de 99 Tops et tire parti d’AI ExpertMeet, une fonction qui améliore les réunions virtuelles grâce à une optimisation audio, vidéo et une transcription en temps réel, le tout traité localement pour garantir la sécurité des données. Avec son écran 2,5 K de 14 ou 16 pouces cadencé à 144 Hz, son châssis en aluminium ultraléger (1,36 kg) et un système de refroidissement ExpertCool, l’Expertbook B5 n’a rien à envier aux notebooks plus volumineux. Il embarque jusqu’à 64 Go de RAM et 2 To de stockage SSD, et présente une autonomie de quinze heures. La sécurité du PC est confiée à ExpertGuardian, qui gère une authentification multifactorielle, mais aussi à une puce TPM 2.0 et à un double Bios conçu pour contrer des cybermenaces. Enfin, un « passeport numérique » suit le cycle de vie du produit pour favoriser son reconditionnement et son recyclage. |
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Le FlexScan FLT, un écran Eizo peu gourmand en énergie
Premier moniteur à atteindre la classe d’efficacité énergétique A des normes européennes, le FlexScan FLT du fabricant japonais se contente d’une consommation électrique de 6 watts. Il est également conçu avec 95 % de plastique recyclé et livré avec un emballage réduit par des solutions d’expédition optimisées. Cet écran LED de 23,8 pouces Full HD se connecte sur une prise USB-C, permettant alimentation et transmission de données avec un seul câble. Il est ainsi le premier moniteur d’Eizo à pouvoir s’alimenter en courant à partir d’appareils externes et peut alors se passer de son propre bloc d’alimentation. Sa dalle IPS délivre un temps de réponse de 5 ms. Certifié TCO Generation 10 et Epeat Gold, le FlexScan FLT s’appuie sur le capteur Auto EcoView pour ajuster automatiquement la luminosité, tout en limitant sa consommation d’énergie. Un poids de 2,4 kg, un cadre de 24,4 mm et un bras flexible en guise de support augurent de multiples scénarios d’installation de ce modèle garanti cinq ans. |
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Stanislas Boll, responsable commercial graphique et vidéo, Feeder
« Les gros revendeurs ne s’intéressent pas au reconditionnement des écrans »
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Quels sont les enjeux du recyclage et du reconditionnement des écrans ? Acheter un écran fiable et durable est une excellente chose. Cependant, à un moment donné, même cet écran va arriver en fin de vie. Il faut donc s’interroger sur les possibilités de son recyclage ou de son reconditionnement. Actuellement, le reconditionnement et le recyclage des écrans restent très limités, quelle que soit la marque. C’est un vrai défi, car ces produits sont composés de nombreux matériaux complexes à recycler.
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Quels sont les éléments les plus difficiles à remplacer dans un écran ?
Techniquement, tout peut être remplacé, mais le plus coûteux reste la dalle. Lorsque celle-ci est cassée, il est impossible de la réparer, il faut la remplacer par une pièce neuve. Avec un écran qui n’est plus sous garantie se pose la question du coût. Sur des écrans chers, comme certains modèles qui valent près de 30 000 euros, un changement de dalle facturé 4 000 euros reste pertinent. Mais si le modèle vaut 800 euros et le remplacement de sa dalle près de 500 euros, on préfère souvent acheter un nouvel écran.
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Comment améliorer cette situation ?
Il est essentiel de changer nos habitudes de consommation. Un écran peut souvent être réparé ou reconditionné plutôt que jeté. Nous devons encourager les pratiques de recyclage et de réutilisation, et les consommateurs doivent être mieux informés sur ces alternatives pour limiter le gaspillage et réduire l’impact écologique des usages.
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Quelles sont vos approches en tant que distributeur ?
Avec Eizo, dont nous sommes le représentant en France, nous travaillons concrètement. Par exemple, lorsqu’une grande marque de luxe a souhaité renouveler l’ensemble de son parc d’écrans, nous avons organisé une reprise de leurs anciens modèles, que nous avons reconditionnés et revendus en occasion, exclusivement en France. Nous ne faisons pas d’exportation vers des marchés parallèles, comme l’Afrique, mais bien du reconditionnement local. Nos ateliers, situés à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, s’occupent de la récupération, des tests, des réparations et des nouvelles certifications des écrans, avec une garantie d’au moins six mois. Nous gérons l’ensemble du processus : nous collectons les écrans, désinstallons les anciens matériels, installons les nouveaux équipements et recyclons les cartons d’emballage. Si les écrans collectés ne sont pas de notre marque, nous les envoyons vers des filières de recyclage agréées, et nous fournissons aux revendeurs et aux clients un certificat de recyclage.
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Cette démarche est-elle ouverte à tous les clients ?
Pour le moment, elle s’adresse principalement au marché B2B. Pour les particuliers, nous avons une autre approche : si un écran tombe en panne, nous récupérons les pièces encore fonctionnelles pour assurer le SAV sur d’autres écrans d’occasion ou réaliser d’autres réparations. Cela permet de limiter le gaspillage et de prolonger la durée de vie des produits. |
Comment vos partenaires revendeurs perçoivent-ils ce marché du reconditionnement ?
Pour être honnête, la majorité des gros revendeurs ne s’y intéressent pas vraiment. Les spécialistes sont plus sensibles à ces questions écologiques, mais les grandes enseignes ne trouvent pas de réel intérêt pour le reconditionnement. Cependant, nous travaillons avec des revendeurs engagés qui participent à la collecte et à la redistribution des écrans recyclés. |
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