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BUSINESS - SOLUTIONS - INTERVIEW - CARRIÈRES

BUSINESS

We.Connect en passe de racheter l’activité grand public d’Exertis en France

Le distributeur est entré en négociations exclusives pour racheter 100 % du capital d’Exertis France. Une acquisition qui devrait être finalisée au troisième trimestre 2025 et qui permettrait au groupe We.Connect de passer le cap de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé. Le périmètre de la transaction inclut également Exertis Iberia, filiale espagnole et portugaise, bien que 95 % de l’activité restent centrés sur la France. Mais l’opération ne concerne pas les activités Pro Tech d’Exertis en France et en Ibérie : Exertis Connect, Exertis Azenn et Exertis AV Spain. Créé en 2016 de la fusion des grossistes Banque magnétique, Comtrade et Computer Unlimited, Exertis France possède un catalogue composé d’accessoires informatiques et gaming, de téléviseurs, d’objets connectés et de téléphonie mobile, avec des accords particuliers, notamment avec Microsoft et le programme Xbox All Access, ou avec Starlink et Meta Quest.
« L’acquisition d’Exertis France repose sur une logique industrielle forte, avec des portefeuilles complémentaires et des synergies clairement identifiées. Cette opportunité nous permettra de changer d’échelle et d’avoir un impact significatif sur notre positionnement sur le marché français. Nous sommes impatients de préparer l’avenir aux côtés des équipes d’Exertis France et d’Exertis Iberia », indique Moshey Gorsd, P-DG de We.Connect.
Le distributeur pourra diffuser ses marques à forte marge (WE, D2, Halterrego) via le réseau Exertis.

Brother segmente ses services de gestion d’impression

Le fabricant japonais restructure son offre de MPS (managed print services) pour toucher toutes les typologies d’entreprises, des indépendants et des TPE aux grands comptes. Ces services assurent la livraison automatique des cartouches d’encre et de toner, et incluent une assistance. Ils sont conçus pour réduire les coûts grâce à des tarifs fixes, tout en diminuant l’empreinte environnementale grâce à la réutilisation et au recyclage des cartouches usagées.
Brother propose désormais trois niveaux de services gérés. D’abord, son offre MPS Essentiel, qui répond aux besoins d’impression des structures modestes avec quatre forfaits : petit volume, volume intermédiaire, haut volume et coût à la page au réel. Ensuite, MPS Professionnel, une offre destinée aux PME-PMI et qui comporte un système de coût à la page, un abonnement variable de trois à cinq ans et la possibilité de personnaliser l’abonnement via le portail client de Brother. Enfin, MPS Enterprise comprend un accompagnement sur mesure tout au long de l’abonnement, depuis l’évaluation et la mise en œuvre jusqu’au suivi des services.
« Ces solutions répondent aux besoins de toutes les entreprises, y compris celles qui ne peuvent pas se permettre de consacrer un budget conséquent à leurs besoins d’impression. Nous avons également pensé aux particuliers et aux freelances qui souhaitent se libérer des contraintes liées à l’achat de consommables et à la maintenance de leurs imprimantes », souligne Emmanuelle Vieira, cheffe de marché en charge du programme MPS chez Brother.

Ingram Micro confie les données de ses clients européens à Keepit

Le fournisseur d’une plate-forme de protection, de sauvegarde et de restauration des données SaaS Keepit s’est associé à Ingram Micro pour attirer les VAR, MSP et MSSP opérant au Royaume-Uni. Cet accord contribuera à renforcer la position de Keepit sur le marché britannique. Mais il a vocation à s’élargir à d’autres pays européens, dont la France, qui cherchent à opérer leurs données dans un environnement souverain. Ingram Micro, qui revendique la capacité d’atteindre indirectement 90 % de la population mondiale, contribuera à la commercialisation, à la vente et au support du portefeuille Keepit au Royaume-Uni tout en fournissant une meilleure flexibilité d’achat et de financement des solutions intégrant les services de ce fournisseur.
 « Le besoin de protection des données SaaS sécurisée et évolutive est plus critique que jamais. L’élargissement de notre portefeuille réseau et sécurité avec la solution de protection des données cloud native de Keepit permettra à nos partenaires de canal communs d’aider leurs clients à protéger les applications métier essentielles et de renforcer leur résilience face aux cybermenaces », indique Jeffrey Drager, Senior Manager Networking and Security, Ingram Micro.

SOLUTIONS

Epson étoffe sa gamme d’imprimantes photo professionnelles

Les imprimantes SureColor SC-P7300
(24 pouces) et SC-P9300 (44 pouces) sont destinées aux professionnels de la photographie, des beaux-arts, du graphisme et de la signalétique. Ces modèles, qui succèdent aux SC-P6000 et SC-P8000, exploitent une tête jet d’encre PrecisionCore MicroTFP élargie
(2,64 pouces contre 1,5 pouce pour la génération précédente) qui produit une résolution allant jusqu’à 2 400 x 1 200 dpi. Ils tirent également parti des technologies UltraChrome PRO10 à
10 encres, dont une encre violette qui augmente le gamut, et Black Enhance Overcoat pour reproduire des noirs plus profonds. Ces imprimantes se pilotent depuis un écran tactile de
4,3 pouces et possèdent des ports USB, Ethernet et Cloud Solution PORT pour la gestion à distance. En complément, le RIP Epson Edge Print PRO assure une compatibilité avec des RIP tiers. Les deux périphériques sont également dotés d’une structure antipoussière pour protéger la tête d’impression et le rouleau.

Paperslate transforme les notes manuscrites en contenus numériques

Avec leur fonction de retranscription intelligente assistée par l’IA qui rend exploitable chaque mot, symbole et croquis, les tablettes E-Paper Paperslate et Paperslate Pro revisitent la prise de notes. Sur un écran E-Ink de 10 pouces et avec un stylet multifonction à
4 096 niveaux de pression, les notes manuscrites deviennent des contenus dynamiques, organisés et intégrables dans des processus professionnels ou personnels. Qu’il s’agisse de textes en plusieurs langues, d’équations mathématiques, de tableaux ou de diagrammes détaillés, comme les organigrammes, les frises chronologiques ou les graphiques circulaires, la tablette Paperslate comprend, structure et transforme les écrits en documents numériques prêts à l’usage. Avec un poids de 388 g et une interface conçue dans un environnement Android, ces modèles convertissent les données aux formats Word et PDF, les exportent vers Gmail et Drive, entre autres, et bénéficient d’un service cloud de retranscription intelligente régulièrement mis à jour.

INTERVIEW

Olivier Lambert,
président de Vates

« La souveraineté numérique est un choix stratégique autant qu’un engagement collectif »


 La souveraineté numérique est sur toutes les lèvres, mais que recouvre 
 concrètement cette notion pour les entreprises et les administrations 
 françaises ? 

La souveraineté numérique, ce n’est pas une abstraction. C’est la capacité, pour une entreprise ou une administration, à contrôler ses données, ses logiciels, ses infrastructures, et à en maîtriser l’évolution. Si ces briques technologiques sont sous contrôle d’acteurs étrangers, cela revient à leur confier une partie critique de notre fonctionnement. On ne parle pas seulement d’enjeux techniques, mais d’indépendance, de résilience et de liberté d’action.
 Quels sont les risques réels d’une dépendance aux Big Tech américaines ? 
Ils sont multiples. Le premier, c’est le manque de maîtrise : ces grands acteurs peuvent changer leurs règles, faire évoluer leurs tarifs ou leurs services sans que vous puissiez réellement vous y opposer. Ensuite, il y a l’aspect juridique : avec des lois comme le Cloud Act, des autorités étrangères peuvent accéder à des données hébergées sur des services américains, même si elles concernent des entreprises ou des citoyens européens. C’est une vraie faille dans notre souveraineté.
 L’Europe a-t-elle réellement les moyens de développer des alternatives 
 crédibles en cloud, en cybersécurité et en infrastructures numériques ? 

Oui, l’Europe en a les moyens. Elle dispose de compétences, de centres de recherche de haut niveau, d’entreprises innovantes. Ce qui manque aujourd’hui, c’est une volonté collective forte. Les projets existent, OVH, Vates ou Scaleway sont des exemples concrets. Mais ils doivent être mieux soutenus, notamment à travers les marchés publics ou des politiques industrielles ambitieuses. Sans cet appui, ils ne pourront jamais rivaliser avec les mastodontes américains ou chinois.
 Pourquoi les entreprises doivent-elles dès maintenant repenser 
 leur stratégie numérique pour gagner en indépendance ? 

Parce que la dépendance se construit avec le temps, et en sortir demande de la transformation. Il ne s’agit pas juste de changer d’outil, mais de revoir l’architecture numérique, de former les équipes, de migrer les données. Cela prend du temps, des ressources, une vision. Attendre, c’est aggraver la dépendance. Dans un contexte géopolitique tendu, être trop dépendant d’acteurs étrangers peut devenir un vrai handicap, voire un risque stratégique.
 Quels leviers concrets existent déjà pour renforcer la souveraineté 
 numérique en France et en Europe ? 

Plusieurs leviers existent et sont immédiatement mobilisables. Les logiciels libres, tout d’abord : ils garantissent la transparence, l’auditabilité, et peuvent être adaptés à nos besoins. Ensuite, il y a les labels, comme SecNumCloud, qui certifient des acteurs français ou européens de confiance. Enfin, des projets comme Gaia-X posent les bases d’une infrastructure cloud européenne souveraine. Mais, au-delà des outils, il faut également faire évoluer les mentalités, former les décideurs et valoriser les alternatives locales. La souveraineté numérique est un choix stratégique autant qu’un engagement collectif.

CARRIÈRES

NOMINATIONS

Cédric Monnier aux commandes Ventes B2C & Retail d’Acer
Acer nomme son nouveau directeur
des ventes B2C et Retail en France.
À ce poste, Cédric Monnier doit développer les activités commerciales
du fabricant et consolider sa position sur le marché.
Jean-Michel Tavernier en charge
des ventes de Gigamon pour la France et le Benelux

Nommé au poste de directeur commercial pour la France et le Benelux,
Jean-Michel Tavernier doit consolider la présence de Gigamon sur ces deux marchés et renforcer les relations avec
les clients et les partenaires.
Hyland nomme Malte Dieckelmann Senior Vice President of Sales pour
les régions EMEA et Apac

L’éditeur renforce sa gouvernance commerciale en confiant à
Malte Dieckelmann le poste de Senior Vice President of Sales pour les régions EMEA et Apac. Il doit accompagner l’évolution d’Hyland sur différents marchés jugés stratégiques.
Provectio muscle son équipe
Le fournisseur de services Provectio promeut Mounir Ait Bahadda au poste de responsable de son département cybersécurité. Mounir Ait Bahadda devra piloter et faire évoluer l’offre cybersécurité de l’ESN.

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