Comment décrivez-vous l’entreprise Miel ? 
Nous appartenons au club très restreint des acteurs franco-français du monde de la distribution. Roger Bonini a fondé Miel en 1985, et j’en occupe aujourd’hui la direction générale, mais nous n’avons pas bougé d’un iota sur les fondamentaux de la société :
un distributeur de technologies à forte valeur ajoutée qui privilégie des offres uniques par types de marchés et de technologies, contrairement à nos confrères grossistes qui s’appuient sur des catalogues extrêmement étendus, avec souvent des offres concurrentes. Dans un modèle two-tier, nous apportons à nos fournisseurs des forces commerciales, marketing, financières et bien sûr techniques, car Miel possède la particularité d’être une société d’ingénieurs… Nous sommes l’extension de nos vendors. En tant que centre de formation depuis vingt-cinq ans, nous revendiquons une grande expertise et sommes outillés pour répondre à tous les segments des besoins de nos partenaires.

 Comment sont positionnées vos offres sur le marché ? 
Elles répondent à toutes les demandes et sont une sélection des meilleures technologies IT. Nous réalisons 80 % de notre chiffre d’affaires avec du logiciel et 20 % avec du matériel. On ne trouve pas chez nous de prix catalogue : nous nous différencions des offres des grossistes en proposant systématiquement à nos partenaires une offre unique, réalisée après cotation et avec des prix spécifiques. Nos offres sont donc packagées et réalisées sur mesure. Nous nous inscrivons dans une chaîne de liaison liée à l’offre et pas au stock, de façon que le client final reçoive un ensemble de matériels et logiciels spécifique par rapport à sa demande. D’ailleurs, les fournisseurs avec lesquels nous travaillons ne poussent pas à faire du stock pour des raisons de complexité, en particulier en termes de flux financiers.

 Quelles sont vos approches RSE ? 
Nous sommes une société à taille humaine d’une soixantaine de personnes. Nous avons entamé en 2022 une démarche interne structurée qui s’est accélérée à la faveur des propres initiatives de nos clients partenaires. Nous avons finalisé dernièrement avec Ecovadis notre approche globale. Nous travaillons également sur notre bilan carbone, en y incluant nos fournisseurs, ce qui n’est pas sans poser de difficultés pour obtenir des informations lorsque ces fournisseurs sont américains. Il s’agit pour nous d’une démarche au long cours mais qui commence à porter ses fruits.