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BUSINESS / SOLUTIONS / INTERVIEW / NOMINATIONS

BUSINESS

Ingo débarque en France avec un produit pour centre d’appels

Une autre solution de gestion des appels fait sont entrée sur le marché français, déjà bien fourni. Sans ouvrir des bureaux dans l'Hexagone, Ingo souhaite commercialiser son offre XCally via des partenaires spécialisés sur l'IPBX.
Il y a sans doute une place à prendre sur le marché français pour les solutions dédiées aux centres d’appels à destination des petites et moyennes structures, car les produits existants ciblent plutôt les grands comptes. La stratégie de développement de l’italien Ingo vise ainsi la France, les pays germanophones et le Bénélux en s’appuyant sur la solution XCally que le groupe a récupéré en rachetant en avril 2020 l’éditeur Xenialab. « L’objectif d’Ingo est de passer par des partenaires spécialisés pour commercialiser XCally en France en ciblant notamment les revendeurs travaillant sur le marché des IPBX », explique Frédéric Oster, directeur général de FO-Consulting et Business partner France, Benelux, DACH d’Ingo. « XCally est dédiée aux call centers, mais c’est surtout un produit omnicanal capable de gérer les appels, les e-mails, le chat et même les messageries telles que WhatsApp », insiste de son côté Diego Gosmar, VP Opérations internationales chez Ingo.

XCally est proposé en quatre versions : celle de base gérant uniquement les appels entrants, les autres proposant des fonctions évoluées comme la création de campagnes d’appels ou la gestion des contacts. Pas d’option mais une facturation donc très simple qui atteint, pour le client final, de 22 € à 44 € par mois et par opérateur connecté. Le revendeur bénéficie, lui, d’une marge de 25 % à 45 %. L’ensemble s’interface avec les principaux outils de CRM du marché via des API dédiées. Ingo ne prévoit pas de s’implanter en France, mais compte engager un ou plusieurs partenaires pour assurer aussi la formation à d’autres.

Atera, le RMM qui mise sur la simplicité


L’éditeur israélien Atera tente de faciliter l’usage des solutions de RMM (remote monitoring & management) et PSA (professional services automation). Son outil est disponible entièrement en SaaS. « Nous avons développé l’application pour qu’un MSP puisse s’approprier l’interface en quelques minutes », explique Gil Pekelman, CEO et co-fondateur d'Atera. Son business model est aussi attractif, la facturation se fait non plus par poste mais par nombre de techniciens, et est évaluée à 79 €/mois pour chacun. Pour se développer, la marque mise sur la communication directe, le référencement web et les recommandations de ses utilisateurs. Ceci sans aucun commercial !

NFON optimise son channel en France


Le spécialiste de la téléphonie dans le cloud allemand NFON, continue de structurer son channel. « Nous disposons de deux grossistes, Aubelio et ACTN », explique Laurent Lhermitte, président de NFON France. « Côté revendeurs, nous travaillons avec une vingtaine de partenaires. Notre but est de nouer des partenariats avec des acteurs à la fois motivés et actifs. » Quant au maillage territorial, l’entreprise veut l’étendre au-delà de l’Ile-de-France. « Nous recrutons surtout vers Orléans et Auxerre, et aussi en Normandie », précise-t-il. Enfin, NFON s’attaque à l’univers du retail multisite, comme l’illustre le déploiement de sa plate-forme Cloudya dans quelque 250 magasins Maxi Zoo en France. D’autres accords similaires devraient suivre.

SOLUTIONS

Jusqu’à 8 cœurs dans une puce AMD


AMD lance ses quatre références SoC Ryzen Embedded V2000. Gravés en 7 nm, ces produits intègrent jusqu’à huit cœurs Zen 2, et bénéficient des dernières innovations Radeon Graphics. Voilà qui leur conférerait des performances par watt doublées, et un gain d’IPC estimé à 15 % par rapport à la précédente génération V1000. Le fondeur se montre aussi très confiant sur l’efficacité de ces chipsets en matière d’affichage : « Avec la gamme V2000, les clients et partenaires pilotent jusqu’à quatre écrans indépendants en résolution 4K. »

Fujitsu booste l’hybride et le multicloud

 

Fujitsu enrichit sa gamme de systèmes intégrés PrimeFlex sur VMware grâce auxquels les entreprises accélèrent la portabilité dans les environnements hybrides et multicloud. Les améliorations apportées aux solutions PrimeFlex pour VMware permettent de déplacer les conteneurs et le support Kubernetes afin que les clients et les partenaires développent, exécutent et enrichissent les applications récentes en parallèle avec des machines virtuelles sur les infrastructures existantes.

INTERVIEW

LAURENT SILVESTRI

« Le channel vit une convergence des métiers »


Laurent Silvestri est, depuis 2018, président du Club des dirigeants réseaux et télécoms (CDRT). Il a fondé en 2005, Open IP, opérateur global pour les entreprises, devenu fin 2019,  filiale du groupe belge paneuropéen Destiny.
Quel rôle joue le channel dans la téléphonie cloudifiée ?
Soit il est très spécialisé et positionné sur des marchés verticaux de la téléphonie, soit il est plus généraliste et correspond alors à ce que le client recherche aujourd’hui, un interlocuteur unique sur des besoins globaux IT et Telecom. Le channel vit une convergence des métiers. Il lui faut faire preuve de proximité, s’imposer en tant que partenaire de confiance, posséder l’expertise qui lui permet de connecter les différents outils du marché, maîtriser la communication omnicanal, et être en mesure de gérer la convergence fixe mobile.
Sur quels modèles économiques peut-il reposer ?
Le premier, celui qui se pratique le plus encore aujourd’hui, est le modèle traditionnel d’achat et de revente du matériel et du logiciel. Le second modèle passe par la commercialisation d’une solution de téléphonie dans le cloud, avec un déploiement simplifié et un support en accompagnement, c’est le système classique d’agent commercial. Le troisième, qui s’appuie sur la marque blanche, transforme l’intégrateur en opérateur.
Comment vous positionnez-vous sur ce marché ?
Le groupe Destiny, auquel appartient OpenIP, va poursuivre en 2021 ses acquisitions, avec l’objectif de devenir un vrai challenger du marché français. Nous allons faire grossir notre catalogue grâce à des produits du groupe jusqu’ici indisponibles dans l’Hexagone, et qui renforceront notre offre de téléphonie dans le cloud, tout en nous concentrant sur la convergence fixe mobile.

NOMINATIONS

Arnaud Lepinois devient président de HP France. Depuis la scission avec HPE en 2015, la présidence de HP France était assurée par Pascale Dumas qui passe la main à Arnaud Lépinois. Ce dernier arrive de Computacenter, dont il était DG France depuis 2018.
Ashraf Sheet prend la direction du channel EMEA chez Infloblox. Il pilotera « le basculement vers le mode SaaS et le support des partenaires existants » de l'éditeur californien, spécialiste de l'automatisation des fonctions critiques du réseau.
Thomas Meunier promu à la présidence de D.FI. Entré dans le groupe en 2014, il succède au co-fondateur du groupe, Jean-Rémy Pichon. Simultanément, Olivier Raulin en devient le directeur général.
Jonathan Corini prend les rennes du channel mondial de Mimecast. Avec cette prise, le spécialiste de la cybersécurité se dote d’un vétéran du secteur : sur vingt années dans l’industrie IT, M. Corini en a passé treize dans l’animation des réseaux de distribution.
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